vendredi 13 juillet 2012
ciao ciao mon p'tit blogue!
samedi 30 juin 2012
Être une single girl
mercredi 13 juin 2012
Quand le désir et la planification s’entremêlent
Mais qui ne planifie pas? Il va sans dire qu’il s’agit tout à fait d’un processus normal. Mais ce qui devient problématique, c’est que cette planification de vie prend souvent des proportions si importantes qu’on délaisse notre soi véritable.
En fait, avant toute chose que l’on fait, avant tout élément que l’on intègre, chaque agissement et moment que l’on désire vivre, on doit être motivé par une démarche intérieure et non extérieure. Ce n’est pas l’urgence d’exister qui doit nous motiver, mais bien une démarche de se retrouver pour vivre des choses petites ou grandes qui doit nous motiver. Rendue là, la grandeur des choses n’a plus ou moins d’importance. Ça fait peut-être des photos Facebook, Instragram (name it) moins folles, mais rendu là «you don’t care».
Parce que puiser au fond de soi, se reconnecter, ça fait bouger des choses, ça transforme, ça change notre regard sur le monde, sur le nous, sur nos intérêts que l’on jugeait parfois vraiment importants. On peut se dire que ça fait un peu peur.
Et c’est pourquoi on peut décider d’éviter ce genre de processus vraiment pas sexy. Parce que non, se reconnecter c’est plus ou moins «séduisant» au sens extérieur du terme. On va trouver en général un voyage à l’autre bout du monde beaucoup plus "charming" qu’une personne qui semble ne pas faire grand-chose dans l’action mais qui se développe de l’intérieur.
Alors avant de songer à votre prochain grand voyage à l’autre bout du monde pour vivre de grandes choses, pourquoi ne pas vous arrêtez deux secondes à vos motivations profondes. La destination sera peut-être totalement différente de ce que vous avez imaginé. Au fait, est-ce qu’il y aura une destination? Peut-être? Bon, je vous le souhaite quand même :)
Et n’est-ce pas ce qui est beau dans la vie, ne rien savoir, ne rien planifier, laisser parler notre nous véritable?
dimanche 3 juin 2012
dimanche 27 mai 2012
Les p’tits cheveux
Dans toutes les publicités de shampoings, de teintures et tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à ces produits vendus à la gente féminine, elles sont généralement présentées avec des filles qui portent la grosse crinière. Quand je dis gros, c’est que les filles ont toujours du volume à n’en plus finir, des gros cheveux qui bougent vraiment bien quand elles se brassent la tête.
Mais je suis née avec des petits cheveux, des petits cheveux minces et plats. Déjà au primaire, je voulais tellement avoir de gros cheveux qui frisotent que je dormais avec des bigoudis chaque année pour mes photos d’école (on remercie maintenant les fers qui font des miracles et que ma mère ne semblait pas encore connaître à l’époque). Le rêve du gros cheveu, une histoire que ceux qui me connaissent bien ont allégrement entendus parlés.
Le rêve du gros cheveu continuait de germer dans ma tête parce que je connaissais ZE solution : les rallonges. Des rallonges c’était pour moi comme le rêve, l’absolu à réaliser, des gros cheveux qui pourraient finalement bouger dans le vent vraiment …vraiment longtemps.
Les gros cheveux c’est beau quand ça bouge mais sur la tête des autres filles. Moi je porte dorénavant le p’tit cheveu avec grand fierté... et puis ils bougent quand même plutôt bien dans le vent finalement. :)
mardi 22 mai 2012
lundi 9 avril 2012
Airplane
Décalage horaire, en mode transit. Une vie dans ses valises. Un monde inconnu, une destination qu’on ne connaît pas. La vie. On voyage, on se pose, on repart, on pense revenir indemne, mais tout a changé. Une vision qui change, un monde qui semble nous regarder différemment : les odeurs, le paysage. Rien ne sera plus pareil.
Partir c’est ne jamais vraiment revenir complètement, c’est rapporter avec soi quelqu’un d’autre. On tient fermement ses valises dans ses mains, on marche un peu et au premier miroir que l’on croise, on ne reconnaît plus son visage. Les traits sont différents, le regard n’est plus le même. Au plus profond de nous, on comprend que l’on devra vivre avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un à apprivoiser.
Le voyage est terminé, on y a coupé court après plusieurs années. On dépose ses valises, l’aéroport n’a rien de très réconfortant, on a l’impression d’avoir un peu perdu son temps. Tout ce temps à vivre aux quatre coins du monde pour retourner dans cet endroit, dénudé d’odeurs, de vie et de grands projets. Des valises, un nouveau soi en prime, du bruit ambiant assourdissant qui ne nous concerne pas.
On s’assoit, on reprend son souffle. La chaise sur laquelle on atterrit n’a rien de très confortable, elle y est, c’est tout. On regarde les gens vivre autour, animés, excités par tous ces grands projets qui les concernent. Ils semblent si impliqués par la réalité, le présent. On y reste à les contempler, comme au travers d’une fenêtre, loin de tout ce bouillonnement on les regarde exister. Une fenêtre pour se protéger de ce moment présent qui n’est pas le nôtre.
Se lever, mais pour aller où? Par où commencer? Le cerveau n’a plus la même acuité, décalage horaire rendant la réflexion un peu floue. Un taxi probablement, appeler sa famille, ses amis. On reprend peu à peu ses esprits, mais le mouvement autrefois grand et plein d’énergie qui nous caractérise laisse place à un pas lent, hésitant. Les valises sont lourdes. Trop de souvenirs empaquetés.
Une bouffée d’air, c’est ce qu’il faudrait. L’air de l’aéroport est contenu, elle ne laisse pas aux poumons la possibilité de se remplir adéquatement. On accélère le pas, on a tout à coup cette soudaine envie d’embrasser le ciel, l’air et la terre. Courir à l’inverse de tout le monde. On s’en fou il n’y a plus d’avions pour nous.
Et on se retrouve dehors, des valises comme compagnons, un taxi pas trop loin. Aller ou on ne le sait pas. La destination n’a maintenant plus d’importance. Les avions repartiront un jour ou l’autre et on s’y retrouvera. Pour le moment, c’est l’air dans nos poumons et le vent sur un visage qu’on doit ré apprivoiser qui prime.
A bientôt les avions.