dimanche 24 avril 2011

Ma big LOVE


De la chambre, de la pluie. NY

Allô NY!

Salut à toi que je viens voir à toutes les années.
Salut toi, grande ville, grande ville forte et bruyante mais qui me fait découvrir une panoplie de petits endroits qui me font sourire. Parce que derrière toute grande stature se cache toujours une jolie sensibilité.

Allô à toi, NY, qui me brasse la cage par ta fougue, qui me donne encore plus envie de liberté, qui me détache des choses que je juge trop souvent importantes et qui ne le sont pas. Même si on te dit une grande ville de la consommation, toi tu me fais vivre des choses...à ta manière. Tes gros écrans m'importent peu, je préfère tes graffitis qui savent parler.

Je viens te voir en coup de vent, comme un homme chez sa maîtresse. Je viens te voir trop peu souvent même si je pense bien souvent à toi.

On te dit, sans pitié, dure et difficile mais tu me fascines. Tu me fascines parce que tu me déstabilises mais aussi parce que tu sais me réconforter. Ta dualité, un peu comme la mienne..

Je t’idolâtre peut-être un peu trop, comme une adolescente amoureuse de son acteur favori. Oui je le sais, j'ai le don de la naïveté.

Mais ce que je trouve extraordinaire, c'est que je sais qu'ici avec toi, quand je suis tout près de toi, tout me semble possible. Qu'il ne semble pas exister de contraintes, que tu me fais rêver.

J'ai vu d'autres villes, d'autres lieux mais tu es la seule qui sait me faire cet effet.

NY, la big apple...NY ma big LOVE.

samedi 9 avril 2011

Walk in the city





Samedi matin, un soleil de plomb et de la chaleur à l'extérieur. Je devrais nettoyer mon balcon, travailler sur mon projet de me décorer une chambre de lady ou faire un truc de MADAME du genre mais je préfère définitivement procrastiner. Plaisir: une amie dispo pour profiter de la journée! Une bonne marche pour la rencontrer; boots grungy et mon iPod bien plantée dans les oreilles. La ville est belle et bien remplie, on se bouscule pour en profiter.

Un saut "ptit dej" et allez hop! Le temps avance et nous aussi. Un café pour la route, Montréal est notre territoire... ce petit village ou on finit par connaître tout le monde.

On a vieilli mais on parle encore comme des adolescentes, de nos grandes ambitions mais autrement. Dorénavant, ce n'est plus la réussite professionnelle à tout prix mais la réussite de sa propre vie. On regarde, place des arts, les passants. On rit, on se questionne, quelques moments de nostalgie au passage...on se connaît depuis si longtemps.

Se permettre de rêver, de croire en sa propre liberté, de l'éventail de possibilités...spécialement en ce samedi ensoleillé dans une ville qui nous fait du bien.

Rassurées qu'on est des tops filles merveilleuses, on se laisse entre deux stations de métro. Déjà le soleil nous a dit bye bye...

En ce samedi on aura fait un doublée; profiter d'un moment en bonne compagnie et profiter du printemps qui a enfin pointé le bout de son nez.

Bon week-end!


mardi 5 avril 2011

Le bruit des pas







Il n'y a pas mieux que les musées pour bien entendre le bruit des pas. Je sais que ça peut sonner un peu étrange mais j'ai toujours aimé les musées pour entendre le bruit des pas sonner sur les planchers de bois franc. Cette rythmique, dans un endroit aussi silencieux, est un agréable réconfort. Créer sa propre rythmique, selon sa propre dynamique du moment.


J'ai toujours aussi beaucoup aimé les musées pour l'espace, des endroits qui nous laissent respirer, qui nous laissent nous concentrer sur l'essentiel (l'art). Dans ce monde ou l'espace est plus souvent qu'autrement aligné de biens de consommation, que chaque lieu est souvent exploité à son millimètre près, les musées me rappellent que le "vide" est nécessaire, que son silence est nécessaire.


Récemment j'étais à une conférence sur le "game storming", on nous parlait de l'importance des "espaces". Nous, nord américain, tentons de les remplir. Nous arrivons difficilement à voir que le "vide" à sa place, qu'il à une forme bien concrète. Et si je fais un parallèle à nos vies c'est un peu ça aussi. Nous remplissons nos vies comme nous remplissons nos appartements et nos maisons; des horaires maximisés, des activités...combler le "vide"...vite, vite!


Je crois que le "vide" nous déstabilise et que le silence en fait tout autant. Quoi faire, lorsque nous sommes confrontés à nous-même? Alors nous remplissons, nous parlons fort. Nous sommes là, bien présent, le "vide" n'existe plus.


Et c'est là la beauté des musées, du "vide" habité d'art, de bruits de pas et de chuchotements. Un endroit ou il tient le rôle de vedette et ou nous jouons le personnage secondaire. - Clac clac, le bruit des pas. -


* pour des pas plus impressionnants on porte le talon sauf au Louvre parce que tu finis avec la plus grande problématique d'ampoules de ta vie. :)