mercredi 29 juin 2011

Paper cut


Une belle utilisation du post-it chez l'homme ci-haut

Dans la vie, je suis une vraie fanatique des listes sur des post-its. Cette habitude, je la « colle » littéralement partout : sur mon bureau au travail, sur mon laptop, sur mon frigo et même sur le mur de ma chambre. En fait, si sur Twitter, Nicole Richie ne s’était pas autoproclamée l’inventrice du post-it, je crois que je défendrais ce titre avec vigueur. Même si j’adore les millions d’outils Web et que mon métier m’oblige à me tenir au courant des derniers facilitateurs de gestion de tâches «online», je reste très fidèle au collage « live » de ti -papiers.

Faire des listes de choses, c’est typiquement féminin, point. Bien sur, les gars vont créer des listes de tâches dans le cadre de leur travail, mais il ne s’agit pas d’une pratique aussi intensive qui se « colle » à leur mode de vie.

Si faire des listes c’est M-A-D-A-M-E, c’est qu’elles ont cette volonté de bien organiser les choses:parce que les filles adorent O-R-G-A-N-I-S-E-R. C’est un peu pourquoi on voit autant de coordonnatrices et d’organisatrices sur le marché du travail...et de femmes contrôlantes (ouch!).

Vouloir bien organiser ses choses en collant des petits post-its c’est bien, mais c’est aussi une arme à double tranchant…un risque de paper cut quoi!

Faire trop de listes, c’est se contraindre et rendre le monde un peu perturbé par autant de gestion du quotidien (en fait, ça fait peur). Il faut respirer, laisser le moment nous surprendre. Lister, ça obstrue son champ de vision périphérique. Un test de la vue, ça repose sur plusieurs critères, bien lire de proche mais aussi de loin.

Par contre, c’est littéralement gagnant quand : on a beaucoup d’idées top géniales que l’on veut faire absolument ou pour ne pas louper des trucs pour lesquels on a procrastiné trop longtemps (on se reconnaît?).

Moi faire des listes en les collant a certains endroits stratégiques dans ma « home», ça me met au visage des choses que je juge critiques à réaliser, une approche qui me permet de garder le cap sur des réalisations qui m’importent. C’est aussi un outil qui nous permet d’écrire à un moment précis des idées et qu’on laisse nous accompagner (comme un livre qu'on laisse ouvert à une page X sur sa table de salon).

Et bon, pour ce qui est de ma liste de tâches de type ménagère sur le frigo, c’est définitivement pas la chose la plus sexy, même si rayer chacune de ses tâches méga plates me fait un bien inexpliqué.

Parce que c’est ça qui est top dans tout ça, rayer les tâches avec un stylo de couleur, sur un petit papier de couleur: ça fait du bien de la couleur.

Le sentiment du devoir accompli avec de la petite rayure de bonheur…: )

Parole d’une fille sage qui ne fait pas partie de la catégorie post-it (elle se reconnaîtra) : « Si moi je faisais des listes sur des post-its, j’oublierais ou je les collerais ».

Sage décision mon amie.

mercredi 8 juin 2011

Bravo pour ta non-participation




Et bien non, la journée sans maquillage je n'y ai pas participé. Comprenons-nous bien que je suis dans une nouvelle situation professionnelle et que le peu de mascara, fond de teint et fard à joues me sécurise ces derniers jours. Le fameux make up du matin qui va avec mon rituel d'une heure composé, d'applications de crèmes et d'un désastre perpétuel dans ma garde-robe: "c'est quoi que je vais porter ce matin"? De grandes et éternelles questions philosophiques à 7:30 am. : )

Mais je ne suis pas vraiment fière de moi. Malgré le fait que je ne suis pas une grande fan de l'over make up, je n'ai pas été capable de le faire. Pour moi, aller travailler, ça inclus nécessairement un petit coup de pouce. Un masque de confiance pour vaquer à mes occupations professionnelles.

Récemment, j'ai eu une conversation avec une amie sur le phénomène de la fille qui se maquille pour aller au dépanneur. Je vous avoue que je n'étais pas très loin de ça et que j'ai beaucoup travaillé là-dessus. Maintenant, je me permets des samedis entiers no make-up et je vous avoue que c'est un travail. Pourquoi?

Parce que nous sommes trop souvent habituées de nous voir magnifier (grand mot quand même) par des ajouts sur la peau. De ce fait, il devient difficile de se voir autrement. Parce que oui, nous avons des cernes, une peau irrégulière, une ou deux rougeurs dans le visage et qu'en appliquant rien du tout, on montre à tous des traces de vie que l'on peut arriver à camoufler en un coup de pinceau.

En faisant plus de sports, en me rabattant sur la crème (c'est mon nouveau buzz) et en entendant mon copain me dire que je suis tellement belle ce matin en joggant avec une p'tite couette de cheveux et aucun maquillage au visage, j'apprends à envisager la beauté autrement. En fait, j'apprends à me regarder autrement.

Mais je crois que c'est comme tout dans la vie, il faut équilibrer les choses. Se maquiller, ce n'est pas une mauvaise chose. Se sentir jolie après avoir passé du temps devant le miroir et partir souriante parce que l'on a défini un look qui va de pair avec notre vision de la journée, c'est ultra correct - n'oublions pas qu'il y a une part de créativité dans tout ça. Par contre, ce qui est triste dans nos vies de femmes, c'est que nous en sommes souvent esclaves. Comme moi ce matin qui n'a pas été capable de me voir autrement pour partir travailler ; un peu comme si je partais en pyjama faire ma journée.

Mais vous savez, je m'oblige l'an prochain à le faire. Je relèverai ce défi parce que je crois qu'il est essentiel d'apprendre à se départir de ces artifices, de cette dépendance qu'on oublie parfois ; parce que nous avons tous ces beaux produits à notre disposition everyday.

Et puis, quand je passe une journée entière le week-end sans make up, même si parfois je me trouve un peu ordinaire quand je passe devant un miroir d'une boutique...et bien je me sens libre.

jeudi 2 juin 2011

Pitch moi dans l'eau, ça me dérange pas!



Lorsqu'on a soif de liberté, il est important de s'hydrater. Exit l'hydratation au compte- goutte, perpétuant le mode "en attente d'un prochaine petite dose pour survivre" (ça c'est bad). Parlons plutôt d'une approche qui désaltère et qui nous permet de continuer notre chemin selon les meilleures conditions possibles.

La liberté au sens littéral du terme dans un monde comme le nôtre, ça existe plus ou moins (on vit quand même dans un système, faut pas se leurrer) mais se sentir libre dans sa propre vie, ça on peut. Pour se sentir libre, il faut faire des choix qui nous correspondent, des choix de vie qui nous mettent intelligemment de l'avant et cesser de penser à la terre entière qu'on essaie parfois de porter du bout de ses bras (la terre entière contient beaucoup d'eau et de gens qu'on aime mais si tu la tiens du bout de tes bras, tu ne peux pas vraiment en profiter).

Boire c'est possible (je vous apprends rien) et boire de grosses gorgées de liberté, c'est aussi possible. Les gens qui ne boivent pas assez, ils finissent avec le teint un peu blafard et ils ne bougent pas vraiment. Mais c'est normal, ils ont soif! Vous essayerez un marathon sans eau, impossible.

Être vraiment libre, je pense que c'est un processus constant. Tu te dois de travailler ton freedom à tous les jours (comme se traîner une p'tite gourde, mettons).

Le freedom de prendre ton temps le week-end, de déguerpir pour mieux revenir, d'accéder à tes objectifs en bougeant et surtout... de t'écouter. Vous savez, si on nous dit que pour bien comprendre l'autre il faut savoir l'écouter, faudrait peut-être utiliser le même principe pour soi. Apprendre à communiquer avec soi-même, c'est simple mais oublié...trop souvent oublié.

On dit que l'eau c'est source de vie, je dis aussi que la liberté... c'est source de vie.

Annotation: L'alcool est accepté le week-end.