lundi 28 novembre 2011

My date with a mag


Ils ne sont pas écolos, ils sont loin de l’être. C’est d’ailleurs un love-hate comme beaucoup de mes love stories.

J’aime quand ils m’accompagnent, le matin, le jour, le soir, dans mon lit. Ils sont de bons compagnons entre les chats et le boyfriend.

Quand la minute se présente, en attendant quelqu’un, dans le métro et même en mode danger quand je marche sur les rues achalandées, j’aime sortir cette nouvelle édition qui me regarde de loin, du fond de mon sac.

Les magazines, du papier parfois mat, parfois glacé. Du papier qui met en valeur des histoires sur tout et rien : les arts, les profils de gens inspirants, de la mode, du makeup et parfois des trucs aussi inutiles que des quiz de psycho pop pour « mieux me connaître ».

Je fais parfois des détours improbables pour un multimags pour mes parutions favorites. Je les aime accompagnés d’un café, d’un thé ou d’un verre de vin. M’acheter un magazine, c’est un peu m’immerger dans un autre monde, mais qui se rattache au mien. Je « date » avec le « dream » accessible.

C’est ma pause d’écran, quand les yeux se fatiguent de lumière artificielle; opter pour le magazine, rétablir ses yeux de photoshoots inspirants, avant-gardistes et parfois glauques. Des magazines que j’utilise comme déco à saveur wabisabi*, de la lecture en continue à portée de main.

Les livres me direz-vous, ils sont ou? Toujours près, mais quand je suis prête à m’engager réellement. Les magazines, ils se feuillettent, ils sont des images statiques de mon quotidien magnifié. Des flirts, que je vais revoir de temps en temps, rien de plus...

I am living my life between a fashion photoshoot and an article…something like that.

*reconnaître et ressentir la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes.

lundi 21 novembre 2011

La vie en tempo


Avoir un papa musicien qui a fait résonner sa guitare à la maison et avoir une maman qui faisait jouer de vieux vinyles de David Bowie (l’époque expérimentale de David) qui laissait perplexe le voisinage a grandement influencé ma relation face à la musique.

En fait, sans tomber dans le cliché, ma vie est une soundtrack. La musique a toujours bercé ma vie et certaines chansons ou styles particuliers sont intimement liés à des points forts de mon parcours.

The Police et les balades avec mon papa en bagnole, The Beatles le dimanche quand mes parents cuisinaient, ma découverte des soundtrack d’Overtigo danse quand j’étais à fond dans la danse contemporaine, Le Trip hop avec Portishead que je chantais en mode repeat, Nirvana et la période ou ma sœur allumait des chandelles, Fischerspooner que j’écoutais avec mon frère avant de quitter le nid familial, Sigar Ros et mon chum, Nathalie Imbuglia et les peines d’amour: les chansons deviennent des liens affectifs, des moments qui restent gravés dans notre mémoire.

La musique devient une sorte de ligne du temps, notre propre ligne du temps. On pige dans la musique comme on pige dans notre mémoire pour ressentir ces moments qui ne font plus partie du temps actuel mais qui font partie de nous. On n’échappe pas au temps mais on peut retrouver le temps, le temps d’une chanson.

Nous sommes souvent à la recherche de nouveaux bands, de nouveaux artistes pour la découverte…pour la découverte de nouvelles émotions, pour graver sur le temps des liens affectifs…des liens musicaux sur ce temps qui file.

Le temps d’une chanson qui se partage avec les gens qu’on aime ou pour soi-même : en écrivant, en dessinant, en dansant.

La musique qui se compte en temps, le rythme du temps, la pulsion du cœur, la mémoire du temps, tout ça en huit temps (pour une fille qui danse c'est en huit temps).

Viva la musica!

Links :

Soundtrack créative

Le développement de l’enfant et la musique

La musique et le lien face à la consommation (marketé avec les émotions)