mercredi 25 mai 2011

ROLE MODEL?

Electric-breeze

Icône, modèle, un idéal que l’on se fait de toi. Tu intrigues, tu fascines, tu nous laisses t'imaginer.

On te regarde dans les revues People, on t’écoute nous parler de ton toi et de tes derniers projets on TV. On s’étonne devant tes créations et de la belle (odieuse) vie que tu nous présentes. Jalousie?

Tes beaux moments, tes échecs, ton destin parfois tragique: comme un dressing de Up and Down que l'on porte parfois avec toi mais surtout loin de toi. On ne te connaît pas.

On se ressemble, sûrement pas? On pense parfois que c’est le cas. Parce qu’on a aussi (maybe) du talent, des moments plus difficiles, parce que l’on dream d’une vie parfaite avec ces clichés de la tienne, en format papier glacé, ou lorsqu'on lit ton dernier tweet : «champagne is my medecine ». WTF!

Mais il n’y a pas que les clinquantes qu’on aime. Il y a aussi des modèles authentiques. Perception? Charlotte et ton IRM que tu susurres, Sofia et tes personnages en Translation. Des filles avec du vrai, du cran et du talent…ça on pense qu’on ne se trompe pas. Des belles sans flaflas. Du top vrai jusqu’au bout des doigts. Perception?

Des californiennes repenties : Richie, Nicole, maman, bio, designer, caritative jusqu’au bout de ses nails bien polish. Après ton départ de la Farmville et de ta trop pink BFF, c'est plus de 5 ans de following chez moi après le Rachel Zoe passage, styliste que tu as finalement virée. Chevelure blonde dorée et ton style de boho. J’aime. Trop?

Tragique. Triste. Un peu de mélo. Des filles trop vraies, mortes trop jeunes mais qui ont ce you know que tu n’oublies pas. Edie et la Factory qui l'a avalé tout rond. Devenir une icône d’une période comme celle-là peut engendrer le drame. Ton drame qui ne s’est pas encore éteint. La Poor little rich girl qui n’est plus. Un talent jamais mis à jour, trop prise dans la famous engrenage.

Étrange Zoë Lund, choisissant une dépendance pour une autre: morte de sa seconde. Artiste underground, junkie, intense, combative et engagée. Amoureuse et aimée par un mari qui lui a voué un culte dont il n’est pas sorti indemne. Une femme qui hurlait mais qui savait murmurer. De celle qui laisse une trace dans l’esprit. Vrai, elle aimait les rats, plus d'une centaine qui se la coulaient douce dans ses appartements à New-York et à Paris. Une femme complexe. Trop?

Des icônes, des rôles, des modèles.