lundi 31 janvier 2011

Springville



Êtes-vous de ceux qui lorsqu'une chanson commence, c'est un scénario au complet qui se construit au fur et à mesure dans votre tête? Moi je fais ça depuis que j'existe, ou presque...

Les scénarios se construisent tout particulièrement quand il y a du paysage, des gens qui bougent... en somme une vie qui s'anime autour de moi. La réalité qui grouille devient mienne, j'agis comme réalisatrice de ce petit vidéoclip improvisé. C'est un moment précieux et j'ai très souvent envie qu'on m'y laisse tranquille. La musique qui magnifie mon quotidien, qui magnifie mon regard sur un moment de vie qui passe me fait un bien inexpliqué.

Et la musique et bien elle a toujours été très présente dans ma vie. Que ce soit pour la jouer (version ukulélé, piano, guitare), la danser (années de danse sous la cravate), elle est le moteur de ma création. Combien de fois ais-je fais jouer la même chanson en "loop" pour écrire un texte ou pour concevoir un projet. Elle est toujours là, comme une grande soeur qui veille sur moi et qui me réconforte.

Et c'est ce week-end, dans un stade de grippe assez pathétique qu'elle m'a soutenu. Entre deux éternuements, une migraine et de la fièvre, je l'ai laissé me réconforter. C'est en imaginant sur The Decemberists des paysages du sud des États-Unis avec en prime des maisons de campagne, des motels miteux et du soleil aveuglant dans mes yeux que j'ai tenu le coup dans cet hiver qui m'a un peu malmené : )

Et si vous voulez savoir, mon "loop" musical pour concevoir ce "post" c'était ça... bah oui The Decemberists (je suis logique au moins)!